Projet de réseau "Tour de pièce"

Bobo la tête.

Denys :,J'ai donc pris une alimentation à découpage qui délivre du 12 V DC, relié le négatif en sortie au brun du feeder et alimenté la borne de référence du S88 non plus avec le rouge du courant digital, mais avec le positif 12 V de cette alim, et là, miracle, ça fonctionne très bien.
Maintenant qu'on le sait!


Salut
Comme tu t’en doutes je n’ai rien compris à ton message
Si cela marche pourquoi mettre des diodes
Ne perds pas ton temps tu m’expliqueras en 2025 au téléphone

Sinon je suis allé voir en Normandie le réseau
d’un passionné de train et de Train Controller
Impressionnant je n’ai pas de mots !!!!
Bientôt des vidéos
Meilleurs vœux à tous !!

M'enfinnnnn Francis (Mode Gaston Lagaffe ON)

Tu sais bien que ces diodes servent simplement à réalimenter le rail que j'isole sur tout le réseau afin de faire de la rétrosignalisation d'occupation de voie!

Tu l'as dit toi-même, tu craignais qu'en isolant un rail on perde l'avantage du trois rails et que l'on se retrouve avec l'un des aléas du deux rails; donc avec ces diodes, on réalimente le rail isolé avec une perte de tension de seulement 1 Volt.

Le seul problème était qu'en ce faisant, la rétro-signalisation n'était plus fiable et le problème a été résolu en alimentant la borne de référence duS88 non plus avec le rouge du digital, mais avec du 12 V DC, donc une tension moindre : capisco?

Rien de bien sorcier et de toutes façons j'aurai besoin de ce 12 V DC pour alimenter les éclairages des gares cachées via des bandeaux de leds, les éclairages du décor et probablement les moteurs lents Tortoise des aiguilles Peco.

Denys

Rockandrail a écrit:

Bobo la tête.

Petite question, Pierre :

Comment fais-tu avec ta CS1 pour la rétrosignalisation?
Comment fais-tu pour sécuriser les aiguilles et leurs garages francs?

La rétrosignalisation est-elle possible avec les aiguilles de la voie C?
En voie K, elle n'est possible qu'avec celles en grand rayon.

Denys

Rétrosignalisation ?


J'utilise un S88 pour les navettes. C'est ça? Si c'est ça, il y a des aiguilles sur mes parcours navettes et ça ne pose pas de problème. La CS1 sait quand un train active un port de S88. Pour le reste, elle ne sait pas où il est. Il n'y a rien de sécurisé. C'est quoi un garage Franc? Un rapport avec les garages Mérovingiens?


J'ai décidé une fois pour toute qu'il n'y aurait pas d'ordinateur ni de logiciel dédié sur mon réseau. La CS2 est déjà trop complexe et a été rebutée pour cette raison. Je n'ai jamais réussi à utiliser la fonction "Memory" qui gère des itinéraires. Rien compris.

Ton S88, tu lui rentres bien des infos?
Soit des contacts momentanés, comme les pédales des éléments de télécommande, comme sur le réseau vitrine, des contacts Reed, des impulsions venant d'un élément de voie de contact, comme Francis les utilise ou alors des infos permanentes, comme je le fait en isolant totalement un rail ou alors avec des modules de détection de consommation de courant, comme en deux rails.

Si tu fais des parcours en navettes automatiques, tu es bien obligé de faire remonter des infos quant'à la position des trains?

C'est indépendant de l'ordinateur : en fait une centrale est en elle-même un petit ordinateur et dès qu'il y a des automatismes, il faut savoir plus ou moins où sont les circulations : même sur le réseau vitrine en analogique, en voie M et avec une logique tous relais, il y a des rétrosignalisations, sans même de S88!

Les aiguilles ne posent pas de problème en elles-même, c'est plutôt que certaines de Märklin sont impossibles à rétrosignaler par rail isolé car par construction tous les rails sont reliés au même potentiel, cas des aiguilles K courtes ou des aiguilles voie M par exemple.

Un garage franc, c'est l'emplacement précis en talon d'une aiguille à ne pas dépasser afin de ne pas engager le gabarit de la voie adjacente, matérialisé par une traverse blanche dans l'entrevoie à la SNCF.



Denys

Pour les navettes, j'utilise des contacts par les roues sur des coupons de voie C avec un tronçon isolé. Il y a un contact à chaque extrémité du parcours navette, connectés chacun à un port du S88.

Dans la centrale, j'indique le numéro des ports du S88 correspondants puis je suis une routine de mise en navette entre ces deux contacts. La centrale sait si le train est sur un contact ou pas puisqu'elle réagit en gérant la navette. Mais entre les deux, elle ne sait rien sur la position du train.

Pendant qu'un train attend son ordre de départ sur un parcours navette, ou même s'il roule dessus piloté en navette, un autre train peut rouler et être commandé manuellement sur le même parcours. Donc une collision est possible.

Salut Pierre

Tu fais donc un peu la même chose, comme Francis avec des contacts momentanés d'occupation.
Mais ton réseau comporte des voies essentiellement visibles, ce que je cherche à faire, c'est sécuriser au maximum les gares cachées afin d'éviter les collisions et les prises en écharpe ainsi que les wagons perdus dans ces zones sur lesquelles on n'a pas de visibilité.

Denys

Oui, c'est ça. Ce n'est d'ailleurs plus possible à partir de la CS2 et suivantes qui exigent des contacts permanents d'occupation. Toute la longueur du train doit donner contact sinon ça plante. (Ou alors, il faut équiper tous les wagons d'essieux isolés).

En fait, j'ai souvent écrit que j'avais choisi Märklin pour la CS1 car elle autorisait les navettes telles que je les programme. En réalité, je n'ai même pas choisi Märklin. J'ai choisi ESU sans le savoir car les ECOS fonctionnent toujours sur le principe de la CS1 d'origine. Celui qui a câblé son réseau pour utiliser une CS1 ou une ECOS avec des navettes ne peut plus l'exploiter avec une CS2 ou 3. Ce fut mon cas. Mais Märklin s'est bien gardé d'en avertir ses utilisateurs. Ce qui m'a conduit à acheter une CS2 qui a regagné sa boîte au bout d'une journée.

Si j'avais démarré le H0 seulement deux ans plus tard, je pouvais monter mon réseau en deux rails Fleischmann avec centrale ECOS et bénéficier exactement des mêmes fonctionnalités. Pfff!

Bonjour,

Quelques information sur la platine des diodes pour S88 évoquée par Denys :


J'ai prévu qu'elle se branche directement sur le S88 opto et qu'elle intègre un branchement pour une alimentation externe 12V. Il y a bien sûr un contrôle de cette alimentation avec une LED, et un condensateur de lissage est prévu pour limiter les perturbations.

Les cartes nues sont arrivées chez Denys ce matin, on va pouvoir les équiper et les mettre en place sur le réseau.

Louis

Hello
Je comprends que cette carte se place entre le module de rétro ( ce que tu appelles S88) et les fils qui viennent des (16) zones de rétro et que l’on branche donc sur cette carte

Tu écris qu’elle se branche directement sur le S88 ? sur une prise du module ? Laquelle ?!?!
Et les 16 sorties ou entrée du module ne servent plus à rien ?


Désolé pour les questions c..
l’idée est géniale même si je comprends pas tout

Bonjour Francis

Je vais essayer de répondre à ta question, si tant est que j'en comprenne le sens.

Le module de rétrosignalisation, appelé communément "S88" pour tous les modules qui font remonter des informations du réseau vers la centrale - cette appellation de S88 a été donnée par Märklin qui a été le pionnier du digital en modélisme, il y a une raison précise que Louis m'a expliquée mais qui est essentiellement technique et nous emmènerait hors de notre propos actuel -, donc ces S88 divers dont celui qui nous occupe remonte les signaux donnés par le fil brun, pour schématiser, du réseau vers la centrale.

Ces signaux qui peuvent être un contact d'occupation, momentané ou permanent, provoqué par le shuntage des rails isolés par les essieux conducteurs des véhicules ou une action d'un frotteur sur un élément de télécommande, ou le déclenchement d'un ILS par un aimant, etc... arrivent sur les entrées du S88 et remontent vers la centrale par le câble plat ou les câbles réseaux en RJ45, cette carte "S88" constate qu'il y a un signal qui arrive par référence à une autre entrée, alimentée souvent avec le rouge du courant digital : jusque là, rien de bien sorcier!

Si on revient en arrière, j'ai expliqué l'avantage de réalimenter le rail isolé, pour différentes raisons et l'on a alors buté, en insérant ces diodes entre les rails isolés et les entrées du S88, sur quelques dysfonctionnements dont Louis connait les raisons, mélange d'électricité et d'électronique qu'il serait trop long d'expliquer ici; ces dysfonctionnements ont été résolus en alimentant ce S88 avec du 12 V DC à la place du courant digital.

Bref, jusque là rien non plus de bien compliqué : à la mise en œuvre, il m'est apparu bien fastidieux et malcommode de d'installer ces résistances sous la voie K et bien plus pratique de les regrouper sur une carte à insérer entre les voies et le S88 :



Câblage provisoire pour essai : tout doit être encore ordonné!

Donc on voit bien les entrées des rails isolés qui arrivent sur cette petite carte par la gauche et ressortent ensuite par la droite pour entrer sur le S88, et l'alimentation du 12 V DC au dessous.

Louis a prévu la carte symétrique, elle peut donc être même retournée verticalement!

Bon, après confection d'une carte et mise en service, un autre problème est apparu avec une portion de voie isolée très longue, plus de 7 mètres, dont la détection devient permanente : problème aussitôt résolu par Louis en rajoutant une résistance!

Ce qui conduit à redessiner une nouvelle carte incluant ces résistances!  

Il est vraiment fort, Louis!  

Moi, je m'arrête à l'électricité et l'électronique basique : ensuite savoir trouver le pourquoi du comment, je ne sais pas!  

Denys

Vla que les diodes deviennent des résistances.

Bonsoir

J'ai eu une explication intéressante sur le Forum dédié iTrain : il est possible de renseigner des contacts d'occupation des aiguilles, il faut juste savoir comment faire, comme d'habitude avec les logiciels!

Ensuite, iTrain bloque les itinéraires devant emprunter ces aiguilles tant qu'elles sont occupées et interdit aussi leur manœuvre sous les roues d'un convoi.

C'est donc tout prévu et cela fonctionne parfaitement : un vrai plus!

Denys

Bonsoir,

Et voici le dessin de la nouvelle version de la platine comportant les diodes et les résistances :





J'en ai aussi profité pour corriger la taille de la platine afin qu'elle tienne en hauteur sur les traverses de la structure du réseau.

Louis

Bonjour

J'attends les circuits imprimés qui ne vont pas tarder, ensuite yapluka : je soude les composants et câble sur le réseau!

Denys

top.

Ca va être bien propre...

Je n'en ai pas fait beaucoup mais c'est tout de suite nickel avec des circuits imprimés.

Seb

Bonjour

Quelques nouvelles après moults essais et programmations diverses!

Finalement, iTrain n'est pas si compliqué, c'est juste dommage que le manuel soit un peu brouillon, ou plutôt désordonné, très mal classé : il manque un tuto ou une méthode de mise en route rapide, voire un sujet reprenant pas à pas les étapes à accomplir, bien dans l'ordre!

Mais une fois que l'on a à peu près assimilé le fonctionnement, c'est relativement facile et le paramétrage n'est pas si fastidieux que cela.

Pierre a raison : beaucoup d'aléas de fonctionnement des machines ne proviennent pas de rails sales, mais bien des picots de la voie K, j'avais remarqué la même chose en moindre en voie C alors que l'on ne les retrouve pas en voie M.
J'espère que la partie visible en voie deux rails picotée sera plus fiable!

En tous cas, après plusieurs essais de nettoyage, je viens -peut-être!- de trouver la solution : les bombes de nettoyant pour soudure!

En effet, cela semble être du gras qui se dépose, à la fois sur les frotteurs et les picots et la brosse de ces bombes est très pratique en envoyant quelques giclées de nettoyant, alors qu'un chiffon est inexploitable sur les picots!

Ce sont toujours les zones d'arrêt avant les aiguilles ainsi que ces dernières qui posent problème : les locos ne repartent pas toujours, d'autant qu'elles le font progressivement, à faible vitesse, et ce sont souvent les mêmes machines qui le font.
Peut-être monter des power packs?

Denys

Une petite vidéo vite fait, pas facile de lancer les trains et tenir le smartphone, Louis parvenait à un trafic des plus dense!



Denys

PS : vidéo visible à partir de 17H30 : encore une nouvelle connerie d'informaticien qui se plaisent à toujours tout modifier pour nous em.....!

Le power pack aide les locos à repartir à petite vitesse. Mais il les fait dépasser leur zone d'arrêt. Expérimenté dans mes zones de ralentissement. Tant qu'on ne s'affranchira pas de la prise de courant par les rails, ça coincera toujours quelque part.

Tortillard a écrit:

Une petite vidéo vite fait, pas facile de lancer les trains et tenir le smartphone, Louis parvenait à un trafic des plus dense!



Denys

Vidéo privée indique l'écran noir.

Il faut attendre 17H30 pour que la vidéo soit publique : encore un nouveau truc, il faut programmer une date et une heure postérieure à la mise en ligne!

Pour les power packs, non, en digital comme ici, ils maintiennent l'alimentation du courant pour la puissance mais n'interfèrent pas sur les ordres de ralentissement, arrêt ou autre comme en analogique : on a fait l'essai avec Louis sur une machine équipée qui s'arrête très bien, mais je pense que les modules de freinage n'agissent pas en donnant des ordres numériques aux décodeurs comme le fait le logiciel, mais plutôt comme en analogique où les power packs sont inexploitables, d'ailleurs les ESU se déconnectent dans ce cas.

C'est là qu'intervient la supériorité du logiciel qui n'agit en aucun cas sur la puissance mais uniquement via des signaux digitaux.

Denys

Pour moi les modules de freinage donnent des ordres numériques puisque le décodeur suit la courbe de ralentissement programmée. Le ralentissement n'est pas uniforme quelle que soit la loco.

J'ai le même problème de dépassement de la distance de freinage en présence d'un power pack lorsque les locos sont pilotées en navette directement via la centrale et un S88.

Mais bon. Au regard de tout ce qui ne va pas dans le petit train numérique, c'est un détail.

Et bien curieusement, pas ici!

Louis a lancé la machine qui a été montée avec un power pack énorme de Laiss DCC, elle s'arrête très bien alors qu'en coupant le courant, elle fait plus d'un mètre!

Mais le power pack est câblé sur le décodeur à un endroit bien précis.

Louis doit avoir l'explication, d'ailleurs j'étais en train de regarder ces power packs vendus plus cher que les décodeurs chez ESU, mais il n'y a pas que des condensateurs, il y a aussi une petite carte.

Denys

Visionné à 17h49

Super
J'ai au moins une loco en zéro équipée de power pack !! testée sur un bout de voie d'essai, elle ne s'est pas arrêté au bout de la voie, et elle a continué sur la table hors des voies !
J'ai eu juste le temps de la rattraper avant le grand plongeon